vendredi 18 janvier 2013

Wolfgang Amadeus Phoenix - Phoenix



Savez-vous ce qui contient neuf titres, est Français et a conquis les USA ? Wolfgang Amadeus Phoenix bien sûr! Il s’agit du quatrième album du groupe Versaillais Phoenix qui s’est vu remettre, s’il vous plait messieurs, un Gammy Awards, récompense prestigieuse récompensant le meilleur album de musique alternative de 2010 pour cet album. Sur le papier ça commence à peser lourd pour un petit groupe de l’hexagone. Si l’on rajoute à ceci que leur œuvre a été reprise sur plus de quinze films ou séries, ce groupe que l’on ne connait que trop peu a pourtant déjà une notoriété qui dépasse largement nos petites frontières. Et même s’ils ont du mal à se faire connaitre au sein de leur propre pays, Phoenix est une vague qui a déjà submergé le Royaume Uni, l’Allemagne le Japon et surtout les USA. Vous direz bien que Mireille Mathieu fait un tabac en Chine et que personne n’en parle, mais contrairement à elle Phoenix s’est vu offrir la possibilité de jouer dans la salle mythique du Madisson Square Garden en 2010 réalisant ainsi l’exploit (non réédité) d’être le premier groupe ou artiste Français à se produire sur des planches qu’ont foulé Led Zeppelin et bien d’autres groupes de cette stature.


Malgré cette reconnaissance mondiale, c’est encore une fois grâce à un ami m’ayant fait rester à un concert de plus au Musilac (Pour ceux qui me suivraient depuis quelque temps, le même ami que pour Pete Doherty !) que j’ai eu le bonheur de les acclamer sur scène et d’être impressionné par la qualité de reproduction entre album et scène. Si je marque ce point en particulier c’est que Phoenix pratique ce que l’on pourrait appeler un Rock Chirurgical, précis au millimètre. Or reproduire ce genre de performances sur scène est souvent bien trop complexe et l’on assiste alors souvent à un concert creux au possible… Vous l’aurez compris ce ne fut pas du tout le cas de Phoenix qui, fort de 7 musiciens sur scène, nous a offert un show complet n’hésitant pas à reprendre avec brio des chansons essentiellement musicale comme « Love Like A Sunset ». 

Celle-ci fait d’ailleurs parti de l’album du jour : Wolfgang Amadeus Phoenix. Elle va aussi m’aider à expliquer le terme inventé par mes soins quelques lignes plus haut, « Rock Chirurgical ». Phoenix est connu pour avoir l’habitude d’ajouter de multiples couches d’instruments les unes par-dessus les autres sans que ce ne soit agressif pour l’oreille ou que la mélodie ou l’ambiance ne se perde dans un méli-mélo de son se marchant les uns sur les autres. J’ai pour habitude de comparer l’ajout de plusieurs couches à une autoroute chinoise à douze voies. Si vous écoutez un album acoustique en guitare/voix ou piano/voix vous utilisez deux des voies et l’oreille fat largement la distinction entre les deux parties proposées. Si vous écoutez du Rock avec un groupe à la formation chanteur/guitariste/bassiste/batteur (ne voyez surtout pas ici un ordre d’importance) et bien vous aurez quatre ou cinq (tout dépend de l’utilisation de secondes guitares ou non) voies d’utilisées dans votre autoroute de musique, c’est toujours audible mais s’il l’une se bouche ce qui reviendrait à un mauvais réglage avec une guitare passant sur la voix, le morceau n’est plus bon. Puis il y a ceux qui aiment tenter de rajouter plein de piste et ainsi remplir toutes nos routes auditives. Cette surenchère de piste a un risque, que l’on n’entende plus rien ! C’est un peu le cas du dernier album de Raphaël qui sans être mauvais, à force de tenter de rajouter de petits éléments, nous perd et rend son album difficilement écoutable. D’autre comme Phoenix maitrisent à merveille ce procédé. L’exemple le plus flagrant est « Love Like A Sunset » qui se voit agrémenter au fur et à mesure des trois premières minutes de pas moins de dix mélodies et rythmique différentes dans un crescendo des plus réussi. Puis il y a une déconstruction de ce crescendo et la création d’un autre avec de nouveau une accumulation de sonorités pour finir par créer autour de la cinquième minute deuxième point d’orgue. La fin de la chanson se forme sur les restes de la mélodie précédente. Un petit bijou de construction musicale. 

  
Tout au long de cet article j’ai usé du terme Rock pour désigner cet album, en réalité il couvre bon nombre d’influences circulant dans les veines de ce groupe. Il est quasiment impossible de ne pas sentir l’électro des Daft Punk comme sur « 1901 » ou les envolées planante de Sébastien Tellier (« Love Like A Sunset »), amis proche du groupe. Ainsi des morceaux comme « Lisztomania » (hommage à Liszt, grand compositeur Hongrois dans la même veine que Chopin), « Lasso » et « Armistice » sont de petits bouts de Rock dont la production par Cassius leur a ajouté ce côté propre et poli de l’électro. A l’inverse certaines pistes peuvent se revendiquer en tant que Pop arrosée de French Touch à la manière de « Fences » ou « Countdown (Sick For The Big Sun) ». Une constante est cependant présente dans chaque morceau, la régularité avec laquelle ils parviennent à rendre le morceau d’une propreté musicale rare. Par propreté, il faut comprendre que chaque détail fut minutieusement travaillé et retravailler pour un résultat d’une finition impeccable. 


Créant sa musique sans ambition de reconnaissance depuis 1999, Phoenix a pourtant de sérieux arguments à proposer au public Français. Il est impensable qu’un groupe qui forge notre réputation de musicien hors pair outre-manche et outre-Atlantique ne trouve jamais une reconnaissance dans son pays d’origine. Alors certes, il existe des fans de Phoenix en France, mais qui sont-ils par rapport à toute cette masse qui ne les connait même pas de nom. Alors, pour le bien de la musique Française dont nous pouvons être fier n’importe où sur la planète, écoutez Phoenix et son futur album prévu pour cette année !

vendredi 11 janvier 2013

Broken Boy Soldiers - The Raconteurs



Les vacances sont finies. Les trop nombreux repas de fêtes pèsent sur moi comme sur vous et c’est pourquoi à mon retour sur Saint Etienne j’ai décidé, après quelques nouvelles expériences électro (j’ai bien tenté Franck Ocean et Tame Impala mais ce n’est pas pour aujourd’hui !), de revenir à du Rock. Du vrai, qui sonne bien fort et bien gras ! Or s’il est un jeune homme dont je ne cesse de lui trouver du talent et dont ce Rock fut l’un de ses premiers amours, c’est bien Jack White ! Un précédent article faisait état de son parcours aux multiples groupes, et bien c’est d’un de ceux-ci dont il est sujet aujourd’hui. The Raconteurs, groupe d’ami avant tout, mais surtout pourvoyeur d’un son bien gras dont les années 90 (années de leur rencontre) ont le secret. 


C’est ainsi qu’à Nashville, ces quatre loustics se réunissent en 2005 pour enregistrer et produire Broken Boy Soldiers qui sortira l’année suivante. 
 Le premier single qui est aussi a première chanson de l’album met directement au parfum les amateurs de guitares saturées. Avec « Steady As She Goes » The Raconteurs sont propulsé en tête des ventes tant le riff est simple et efficace. Le rythme est bon et la voix éraillée de J.W se prête parfaitement bien à ce type de mélodie hachée. Cependant il serait réducteur (et ce serait mal connaitre White) de considérer que tout l’album sera une sorte du meilleur de ce qu’à produit la scène musicale de Detroit durant les années 90. Car si cette première chanson est « facile », le reste de l’album n’est pas moins recherché. Loin de là.


Tout d’abord cet album fait clairement de la place aux influences plus anciennes que celle dont on pourrait trouver capable nos quatre gamins de Detroit. Ainsi on retrouve avec une certaine surprise un effet David Bowie à la chanson « Together » avec le mélange des voix de Brendan Benson et de Jack White donnant un résultat surprenant. Idem pour le titre « Call It A Day » qui cette fois ci ne peut que vous rappeler les Rolling Stones. Ce rythme de ballade Rock et une ligne de basse douce prenant le pas sur la guitare électrique qui n’est là que pour maintenir et relancer la dynamique du chant. Je ne vous parle pas des chœurs qui sont un exemple de plus dans le sens des influences des plus grands. Puis si l’on veut vraiment donner du corps à cette supposition des larges influences, écoutez « Blue Veins ». C’est un blues des plus classique, or avec le recule que nous avons, nous savons que ce blues guitare/piano est dû à ce que Jack White aime le plus au monde, le blues noir de la Nouvelle Orléans. Si l’on devait encore prouver son génie, je pointerai du doigt les petits passages des pistes de lecture mise à l’envers comme au début de la chanson. 


La suite réserve ce qu’un album doit fournir pour obtenir ce titre de noblesse, à savoir une bonne dose de voix qui se casse, du son saturé à un point qu’on se demande si la guitare a été réglée avant d’enregistrer et bien entendu un morceau acoustique ! Ne voyez pas d’un mauvais œil toutes ces choses. Elles font d’un album moyen, un album dont on se souvient et dont on prend plaisir à écouter les petites imperfections qui se transforment au fil du temps en morceaux que l’on aime par-dessus tout. (Ceci me fait penser à Kurt Cobain se trompant littéralement dans « The Man Who Sold The World » lors du MTV et désormais personne ne remarque plus cette bourde du solo alors que la version de Bowie est plus juste. Ainsi une faute est devenue la norme !)
C’est d’ailleurs un certain exploit que de réunir toutes ces conditions dans cet album tant il est court, à peine plus d’une demi-heure pour caser toute l’inventivité dont ils étaient capable ! L’un des morceaux les plus fou « Store Bought Bones » mélangeant le riff de guitare avec celui de clavier saturé et nous gratifiant à la fois d’un duo White/Benson et d’un solo plein de fougue. Il viendra contraster avec le plus calme mais tout aussi entrainant « Yellow Sun » qui vient juste après dans l’ordre original de l’album. Petit changement vis-à-vis de ce que j’évoquais plus haut, ce morceau acoustique n’a pas été fait par-dessus la jambe comme bien souvent de ce type d’opus. Le plus souvent on nous refile un petit arpège bien facile, ils nous glissent une voix suave et le tour est joué ! Non, ici White et ses amis nous épargnent se cliché pour un vrai morceau Folk accompagné par un petit orgue bien à la mode ces derniers temps (précurseurs les petits de Detroit !). 


 Le groupe se nomme The Raconteurs mais c’est tout de même l’expression du talent de Jack White qui transpire tout au long des pistes, car de la très longue monté de l’intro de « Intimate Secretary » à la voix déchirée (et modifié par un micro d’harmonica) sur « Broken Boy Soldier » c’est toute la panoplie de Jack White qui s’exprime. 


En aussi peu de temps qu’il faut pour le dire, Brokent Boy Soldiers vous remettra sur pied pour affronter l’hiver et ses matins mornes avec de bons gros riffs qui vous feront marcher d’un bon pas !  En plus, pour tous ceux dont les partiels ne sont pas encore de l’histoire ancienne, 30 minutes de pause Rock & Roll ne peuvent que vous re-booster entre deux révisions ! Bon courage et à la semaine prochaine !

vendredi 4 janvier 2013

The Empyrean - John Frusciante



Bonne année à toutes et à tous ! Ce fut un vrai plaisir de débuter l’écriture de ce blog durant 2012, je suis sûr que ce plaisir sera le même tout au long de 2013. Mes vœux pour vous sont tout le bonheur possible ainsi qu’une vie remplie de musiques diverses et variées au fil de tout ce que vous vivrez cette année. 


Pour commencer l’année 2013 j’ai décidé de rendre hommage à l’artiste dont l’un des albums a donné le nom de ce blog, je parle bien sûr de John Frusciante. J’ai déjà traité son album From The Sounds Inside et nous avions pu découvrir au travers de celui-ci un homme retranché sur lui-même dans son combat contre la drogue, mis à nu par un mal bien plus profond que l’on ne peut imaginer. C’était donc avec un album très sec, dépourvu de post production et enregistré chez lui seul. En ce début d’année je voulais vous faire écouter ce que l’espoir de guérison qui naissait en fin d’album avait fait naitre quelques années plus tard. Un joli bébé de 12 pistes nommé The Empyrean. 


Première remarque, le nombre de chanson qui s’est vu couper de moitié passant de 21 à 12 titres. Mais loin de faire du travail en moins, ce sont 12 titres très travaillés et mélangeant encore une fois rythmes Rock et clavier psychédélique. Deuxième point important, c’est la collaboration de beaucoup de ses amis sur le projet. C’est ainsi que sont crédités entre autre au dos de la pochette l’incroyable bassiste des Red Hot Chili Peppers : Flea, ainsi que leur nouveau guitariste Josh Klinghoffer (ayant pris au pied levé la relève de John Frusciante une fois que celui-ci eu décidé que sa voix n’était plus au sein de ce groupe qu’il chérit pourtant sans borne.) 
Je ne sais pas si l’on peut vraiment dire qu’il y a un ordre aux chansons mais la première se doit d’être écouté en premier ne serais ce que parce qu’elle se nomme « Before The Beginning » et que sa fabrication est la parfaite introduction à cet album. Elle annonce du Rock avec ce solo ultra mélodique durant toute la chanson mais si l’on écoute les couches placées sous le duo guitare/batterie on remarquera que les synthétiseurs seront présents. En nous laissant quelques indices dans cette intro John Frusciante oriente nos pensées sur le contenu de l’album, cependant il nous réserve aussi quelques surprises, de bonnes surprises.


 Tout d’abord, nous retrouvons avec plaisir des chansons marquées profondément de la patte de John Frusciante. Qu’est-ce que la patte de John Frusciante  me direz-vous ? La patte de ce génie de la guitare se retrouve lorsque dans une même chanson il arrive à faire varier plus ou moins abruptement l’ambiance, la température et le rythme de nos pensées. C’est aussi une passion pour les chœurs, une voix se déchirant en allant chercher des notes bien trop hautes et comme vous le savez déjà des solos aux inspirations « Hendrixienne ». C’est ainsi que « Central » et « Dark Light » se retrouve parmi mes favorites pour comporter la majorité de ce qui nous fait un bon morceau signé Frusciante. « Central » est tout bonnement impressionnant et mérite amplement ses 7 minutes. Les changements au sein de ce morceau sont imperceptibles et pourtant au fur et à mesure la chanson se transforme totalement. La base de piano est une fondation sur laquelle tour à tour viendront se poser guitares en furie ou synthétiseurs fous accolés à sa voix déchainée. Un plaisir auditif rare. Quant à « Dark Light » c’est tout l’inverse. La variation est brutale et nous passons d’une partie mélangeant les effets de delay et d’écho sur un piano aux notes spartiate et sur une voix lancinante presque suppliante à un petit passage en boite à rythme et chant avant d’arriver sur sans doute l’un des passages les plus puissants de tout l’album faisant croiser et marier boite à rythme, basse de rêve et chœurs hypnotique pendant 5 minutes. La ligne de basse est une petite merveille, simple et efficace elle vous délectera les oreilles avec une écoute au casque. Du 100% John Frusciante que l’on a envie de réécouter en boucle.


Autre bonne idée de The Empyrean, les chansons se répondant l’une à l’autre, il y a « Before The Beginning » et sa réponse « After The Ending ». Le plus remarquable des échanges se déroule entre « Enough Of Me » et « One More Of Me ». La première est une sorte d’enfance dans sa première partie. Calme et mélodique elle représente l’enfance avant de se transformer en une adolescence un peu folle à base de guitares saturées. On pourrait admettre qu’à ce moment-là de sa vie John Frusciante se sentait en trop d’où le titre. Puis viens la réponse, le retour après l’évolution, de l’homme nouveau. Déjà la voix s’emploie dans les graves (presque trop pour sa voix) et par-dessus les chœurs vient se superposer une partition de violons. L’ensemble est très mature jusqu’à ce cris sortant de nulle part, comme si tant de maturité se devait d’être ponctué d’une dose de folie.
Je parle de violon, je parle de piano, vous vous demandez surement si le Rock n’a pas quitté cet album avant même d’y rentrer. Rassurez-vous, du riff de guitare il y en a, et du plutôt bien léché. Le plus puissant étant celui de « Today » (Bonus Track exclu Japon), si vous passez la petite intro de sons remixés vous profiterez d’une belle chanson Rock dans la plus pure tradition des années 90, puissante avec un solo qui décoiffe pour finir en beauté. De même pour « Unreachable », sans doute morceau le plus abouti sur la finition, une ballade Rock qui n’est pas sans faire penser au Red Hot Chili Peppers (surtout dans l’utilisation des effets et aussi grâce à la participation de Flea). 

Puis, sortie de son chapeau, indéniablement sans fond, J.F nous pond deux superbes ballades que sont « God » et « Ah Yom » (Bonus Track exclu Japon et USA), chose dont il était incapable sur ses anciens albums. Les accords sont majeurs et l’on sent profondément que c’est un homme en paix avec lui-même qui compose et écrit. Petit charme en plus, la reprise du regretté Tim Buckley (père de Jeff pour les plus curieux), « Song To The Siren » est un joli hommage à l’une des grandes figures de la Folk des années 50.


Avec The Empyrean John Frusciante nous offre enfin une facette joyeuse de sa personnalité. Avec ses textes centrés sur son avancement personnel et le futur, ce sont des notes d’espoir qui sonnent au travers de cet album. Quoi de mieux que de l’espoir pour entamer une nouvelle année?

vendredi 28 décembre 2012

Rétro 2012

Les fêtes de Noël battent leurs pleins alors pas d'article à proprement parlé pour cette semaine. J'ai bien tenté de me faire un top 5 ou 10 des albums m'ayant le plus marqué mais à chaque fois j'estimais qu'il en manquait un ou deux qui méritaient de figurer sans pour autant avoir envie d'en faire sortir d'autre. C'est pourquoi je vais plutôt vous faire une rétro 2012 légèrement différente de ce que je pensais au début. La musique étant inhérente à nos vies, nous l’associons souvent à des faits et gestes ou des souvenirs et bien c'est avec ces souvenir que je vous présente mes albums les plus écoutés de 2012.

C'est ainsi que j'ai :











- Travaillé avec Scala: Concert de Ludivico Einaudi










- Me suis reposé avec Greatest Hit de Bob Dylan










- Commencé un blog avec Running Still de Charlie Winston










- Été époustouflé sur scène avec Silence On Tourne, On Tourne En Rond de Thomas Dutronc










- Me suis remémoré des concerts sublime avec Live From Madison Square Garden d'Eric Clapton et avec le  Live 360° de U2















- Plané avec An Awesome Wave d'Alt-J









- Bronzé avec The Song Remains The Same de Led Zeppelin









- Été déçu avec The 2nd Law de Muse






- Été agréablement surpris avec Long Courrier des BB Brunes









- Eu de la nostalgie avec Rumours de Fleetwood Mac









- Découvert les papys du Rock avec Undercover des Rolling Stones










Et s'il existe un album qui reste et restera une constante au fil des années qui passent, il s'agit bien évidement du Joshua Tree de U2


Et c'est donc avec cette petite liste (qui mériterait d'être plus étoffée!) que je vous souhaite de bien finir l'année!